L’IA dans le secteur public: Quatre arguments en sa faveur !

L'IA révolutionne l'administration publique en renforçant l'efficacité, en optimisant les ressources et en améliorant la prestation de services grâce à l'automatisation et à la personnalisation. Elle joue un rôle crucial dans la réponse aux crises, la planification stratégique et la progression de la gouvernance numérique.
L’IA, unanimement reconnue comme étant l’outil prodigieux pour améliorer l’efficacité et la productivité du travail, connait un succès incroyable, gagnant chaque jour du terrain pour le plus grand bonheur de nombreux métiers et domaines d’activité.
Si le secteur privé a longtemps été réactif et innovant en matière d’IA, le secteur public, lui aussi conscients des énormes bénéfices qu’il pourrait en tirer, est en train de se transformer de manière significative grâce à cette nouvelle technologie. Ainsi, l’IA est aujourd’hui au cœur des discussions sur la numérisation de ce secteur.
Quelles sont donc les principales raisons pour lesquelles les administrations publiques devraient utiliser l’IA et quels sont les avantages qu’elles peuvent en tirer ?

1. IA, moteur de développement de l’E-Gov

Les technologies de l’IA offrent un vaste potentiel pour le développement de l’administration numérique grâce à l’amélioration fondamentale des prestations et services rendus aux citoyens en remplaçant les tâches administratives par des processus automatisés induisant une efficacité accrue et l’élimination des retards et des redondances. Cela va de pair avec le droit de chacun d’entre nous à une administration plus moderne, plus efficace, plus réactive et plus performante, pour un service public de qualité qui mérite notre satisfaction.
L’IA peut contribuer de manière significative à l’amélioration des services publics, et ce de plusieurs façons, notamment par leur personnalisation, la fourniture d’une assistance virtuelle et l’amélioration de l’expérience utilisateur par l’adaptation des interfaces aux comportements.
Les exemples d’utilisation des technologies de l’IA pour l’amélioration des services publics ne manquent pas, et nous nous contenterons d’en citer deux.

Le premier exemple vient d’Australie, où le Business Registration Service, l’équivalent du RNE tunisien, a été équipé d’un Chatbot piloté par l’IA pour guider les utilisateurs tout au long du processus d’enregistrement des entreprises, en leur fournissant une assistance en temps réel et en réduisant la dépendance à l’égard du personnel administratif.

Notre second exemple concerne l’utilisation de l’analyse prédictive et l’évaluation des risques de conformité. Il s’agit précisément du New Zealand Companies Office qui a intégré des modèles prédictifs pour identifier les enregistrements d’entreprises potentiellement frauduleux, garantissant ainsi un environnement d’investissement plus sûr.

2. IA, allié incontournable en temps de crises

En cas de catastrophe naturelle ou de crise sanitaire, l’IA s’est avérée être un allié très important pour certains pays, les aidant à faire face à des situations exceptionnelles et à fournir des services publics urgents. Le Togo en a fait la concluante expérience pendant la pandémie COVID-19 grâce à son « programme de protection sociale Novissi ». En se basant sur l’utilisation d’algorithmes d’apprentissage, l’analyse géospatiale et les métadonnées des téléphones portables, ce programme d’urgence a pu identifier, cibler et soutenir financièrement les populations des villages les plus pauvres et vulnérables du pays.  
Cet exemple montre à quel point les informations fournies par l’IA sont importantes pour permettre aux gouvernements de réagir rapidement et efficacement en temps de crise.

3. IA, outil d’optimisation des ressources

La plupart des pays, encore sous le choc de la pandémie, subissent actuellement les retombées d’un contexte géostratégique mondial instable, les empêchant de connaitre une reprise économique stable et rassurante. Ces mêmes pays sont paradoxalement confrontés à un besoin pressant d’améliorer leur compétitivité et leur efficacité avec des budgets souvent limités. Face à ce dilemme, les algorithmes de l’IA sont parfaitement adaptés pour relever ce défi de taille, même avec des budgets restreints.

C’est ainsi que certains gouvernements, grâce à leurs initiatives en matière d’IA, ont pu tirer parti de leur expérience pour améliorer leur efficacité dans divers secteurs et domaines publics. Singapour est l’un d’entre eux. En procédant à l’automatisation des processus tels que l’enregistrement des naissances et les soins aux personnes âgées à travers son service Life SG, le gouvernement a réussi à offrir des services plus rapides et plus précis à ses citoyens.

De même, en Inde, l’intégration des technologies de l’IA dans le secteur agricole via le projet pilote « Saagu Baagu » a eu un impact significatif. En aidant sept mille producteurs de piments, l’IA a réussi à améliorer considérablement la chaine de valeur, induisant une augmentation de la productivité et une amélioration de la qualité, et par conséquent, des revenus des agriculteurs.

4. IA, aide à la planification stratégique

Nous sommes tous conscients de l’importance des données et du rôle crucial qu’elles jouent dans notre monde moderne. La numérisation et les progrès technologiques ont considérablement facilité notre accès à ces informations. Cela va des simples données boursières aux résultats des derniers essais cliniques sur un remède contre la dengue, en passant par les données les plus complexes sur les techniques d’ensemencement des nuages.
Grâce à ses analyses prédictives, l’IA est capable de transformer ces vastes quantités de données en informations plus exploitables. Par exemple, elle peut identifier des tendances et des modèles dans les données historiques, ce qui permet de prédire les futurs développements et de faciliter la planification stratégique. Cette capacité analytique et prédictive exceptionnelle dont dispose l’IA est inestimable pour les décideurs publics, qui doivent souvent naviguer dans des environnements complexes et prendre des décisions qui auront des répercussions à long terme pour leur pays.
Le potentiel de l’IA pour aider les décideurs publics à mener à bien leurs missions est tel qu’un nouveau mode de management stratégique basé sur l’IA se substitue progressivement au management stratégique traditionnel.

Conclusion : L'IA, pilier des futurs e-gouvernements

En résumé, l’intelligence artificielle (IA) représente une opportunité transformative pour l’administration publique. Elle améliore l’efficacité, optimise la prestation de services et permet une gestion des ressources plus efficace. Les gouvernements à travers le monde adoptent de plus en plus l’IA pour rationaliser les processus, améliorer leurs opérations et répondre rapidement aux crises.
Cette technologie est également cruciale pour la planification stratégique, fournissant des analyses précieuses qui soutiennent une prise de décision basée sur des données en temps réel. En intégrant l’IA, les institutions publiques peuvent mieux répondre aux besoins évolutifs des citoyens, offrant ainsi une gouvernance moderne et réactive qui favorise le développement économique et la compétitivité. En définitive, l’IA s’affirme comme un pilier incontournable des e-gouvernements de demain, stimulant l’innovation et garantissant des services publics durables.

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Comment réussir vos projets informatiques : Opportunités et limites du développement agile

Les projets de transformation numérique échouent encore souvent. Cela vaut également pour les projets informatiques. Comment le développement logiciel agile peut-il contribuer à la réussite des projets informatiques et quelles sont ses limites ?

Les entreprises misent de plus en plus sur la transformation numérique et la modernisation. Pourtant, de nombreux projets IT n’atteignent pas leurs objectifs. Des études montrent que 70 % des projets de transformation numérique n’atteignent pas entièrement leurs objectifs, souvent en raison d’alignements flous, de priorités mal définies, de technologies obsolètes et de lacunes dans la gestion des risques. C’est notamment le cas lors de la mise en œuvre de projets informatiques. Technologien und unzureichendem Risikomanagement. Dies gilt insbesondere auch bei der Umsetzung von IT-Projekten. 

Ayant une longue expérience dans le conseil et la mise en œuvre de projets informatiques, l’équipe think tank a vécu de près les évolutions du développement logiciel agile.Mais l’agilité n’est pas toujours la meilleure approche.

Voyons dans cet article comment les méthodes agiles peuvent révolutionner les projets informatiques, et où elles rencontrent leurs limites.

L’agilité : une réponse aux défis des projets informatiques

Le développement agile permet de relever divers défis courants en projets IT, grâce à des méthodes de travail itératives et flexibles. L’agilité encourage la collaboration constante entre les équipes et s’adapte facilement aux changements, favorisant ainsi un processus plus dynamique.

1. Un meilleur alignement grâce à une communication continue

De nombreux projets informatiques échouent parce que l’alignement n’est présent qu’au niveau C. Dans les projets agiles, il en va autrement : les équipes commerciales et informatiques travaillent en étroite collaboration pour s’assurer que les objectifs et les exigences sont clairement communiqués par tous les niveaux de l’entreprise. Des réunions régulières telles que les daily standups ou les sprint reviews permettent de s’assurer que toutes les parties prenantes sont au même niveau.

2. Objectifs clairs et mesure rapide des résultats

Une autre erreur fréquente dans les projets informatiques classiques est l’absence de définition des objectifs ou leur changement constant. Les méthodes agiles telles que Scrum ou Kanban fonctionnent par sprints, au cours desquels des résultats concrets peuvent être visés et évalués rapidement. Grâce à ces cycles courts, nous pouvons, en tant que think tank, obtenir un feedback en temps réel et, si nécessaire, procéder à des ajustements immédiats avant que les erreurs ne se manifestent à plus grande échelle.

3. Gestion proactive des risques et priorisation efficace

L’agilité est idéale pour identifier les risques à un stade précoce et y réagir. Dans les projets classiques, on s’en tient souvent longtemps à un plan rigide, ce qui laisse peu de place à la flexibilité. Dans les projets agiles, nous redéfinissons en permanence les priorités des tâches afin de garantir que les ressources sont utilisées là où elles apportent le plus de valeur.
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Les limites de l’approche agile

Si les méthodes agiles présentent de nombreux avantages, elles ne conviennent pas à tous les scénarios. Voici quelques situations, issues de notre expérience chez think tank, où l’agilité peut montrer ses limites :

1. Exigences réglementaires élevées

Dans des secteurs fortement réglementés comme la finance ou la santé, l’agilité peut s’avérer difficile à appliquer. Ces industries nécessitent souvent une documentation rigoureuse et des processus bien définis, ce que le modèle classique en cascade peut mieux satisfaire.

2. Dépendances complexes et systèmes patrimoniaux

Lorsqu’un projet est profondément enraciné dans des systèmes obsolètes (legacy), le développement en mode Agile peut vite devenir inefficace et coûteux. Dans ce cas, une approche hybride, combinant des méthodes agiles pour les parties dynamiques et une approche classique pour les éléments stables, est souvent préférable.Methoden nur für innovative, dynamische Projektbestandteile eingesetzt werden.

3. Manque d'expérience agile

De nombreuses entreprises adoptent certes la méthodologie agile, mais ne sont pas cohérentes dans sa mise en œuvre. Nous avons souvent observé que les équipes utilisent des termes agiles, mais ne comprennent pas pleinement les principes sous-jacents. Sans un véritable engagement et une culture agile, les résultats ne sont souvent pas à la hauteur des attentes.

Notre approche : une méthode adaptée à chaque projet

Chez think tank, nous savons par expérience qu’il n’existe pas de « solution unique » pour tous les projets informatiques. Nous adaptons nos méthodologies en fonction des besoins spécifiques de chaque projet, notre approche étant basée sur trois questions centrales :
  1. Quel est le degré d’incertitude ou de changement ?
    Un degré élevé d’incertitude nécessite des méthodes agiles, tandis que les projets plus stables peuvent bénéficier de modèles classiques (ex. Cascade/ Waterfall)
  2. Quelles sont les ressources et les technologies disponibles ?
    Pour les technologies modernes et les équipes agiles, nous utilisons des approches agiles ou hybrides, et pour les systèmes hérités, des méthodes plus traditionnelles.
  3. Quelles sont les exigences en matière de contrôle et de documentation ?
    Dans les projets très réglementés, nous privilégions la gestion de projet classique, tandis que les projets moins réglementés bénéficient de méthodes agiles

 

Conclusion : Le choix de la méthode appropriée conduit à un succès durable

Chez think tank, nous combinons l’agilité, là où la flexibilité est cruciale, avec des approches traditionnelles lorsque la stabilité et le contrôle sont nécessaires. Cette approche hybride a fait ses preuves et permet d’assurer le succès de nombreux projets.

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Engager un Scrum Master externe ?

Engager un Scrum Master externe peut être une bonne décision, car il apporte une grande expérience et une expertise au projet.

Pourquoi c’est la bonne décision pour votre projet

Avez-vous formé vos collaborateurs et introduit des méthodes de travail agiles? Dans une prochaine étape, il serait judicieux d’engager un Scrum Master externe pour mettre votre projet sur la bonne voie et responsabiliser davantage votre personnel jusqu’à ce que ce rôle puisse être repris par un collaborateur interne. En effet, un Scrum Master expérimenté vous aidera, vous et votre équipe, à fixer les bonnes priorités, à suivre les processus de travail les plus efficaces et à garantir la qualité des résultats.

Que fait un Scrum Master ?

Un Scrum Master joue un rôle central dans l’équipe Scrum. Il est non seulement chargé de soutenir l’équipe dans la mise en œuvre des processus Scrum, mais aussi de veiller à ce qu’elle travaille de manière efficace et efficiente et à ce que tout obstacle susceptible d’entraver son progrès soit éliminé. Il est donc important qu’un bon Scrum Master soit un chef d’équipe expérimenté et motivant, capable d’inspirer et de motiver l’équipe pour obtenir les meilleurs résultats.

En engageant un Scrum Master externe, vous pouvez vous assurer que vous disposez d’un leader expérimenté et compétent qui peut mener votre projet au succes. Un Scrum Master peut également vous aider à améliorer vos processus Scrum et à motiver votre équipe pour obtenir de meilleurs résultats. Avec un Scrum Master à bord, vous pouvez être sûr que votre projet est entre de bonnes mains et que vous obtiendrez les meilleurs résultats possibles.

Pourquoi faire appel à un Scrum Master externe ?

Lorsque vous planifiez un projet, il est souvent difficile d’en suivre tous les aspects. Un Scrum Master externe peut être d’une grande aide, car il a déjà acquis une expérience pratique dans plusieurs entreprises et différents projets. Cela signifie qu’il peut être déployé immédiatement, sans avoir besoin d’une formation approfondie. De cette manière, vous pouvez vous assurer que la communication entre les membres de l’équipe fonctionne bien dès le départ et que les conflits sont résolus à temps, avant qu’ils ne deviennent un problème.

En outre, vous n’êtes pas lié à un calendrier précis comme vous le seriez avec un emploi permanent, mais vous pouvez décider vous-même de la durée pendant laquelle vous avez besoin d’un soutien externe, afin de former éventuellement l’un de vos collaborateurs pour qu’il puisse reprendre le rôle. Cette formule est non seulement avantageuse sur le plan budgétaire, mais vous bénéficiez également d’une formation interne au travail agile grâce au transfert de connaissances qui a lieu entre le Scrum Master et les membres de l’équipe.

Comment choisir le bon Scrum Master ?

Bien entendu, il est important que vous trouviez la bonne personne pour votre équipe. Un bon Scrum Master doit non seulement avoir des connaissances approfondies de Scrum, mais aussi de fortes qualités de leadership et une expérience du travail en équipe. Il est donc conseillé de prendre le temps d’interviewer les candidats potentiels et d’évaluer leurs compétences et leur expérience. Assurez-vous que le Scrum Master est capable de motiver et d’inspirer votre équipe afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles.

Vous devez également vous assurer que le Scrum Master peut bien collaborer avec votre équipe et votre entreprise. Une bonne communication et une bonne compréhension de la culture de l’entreprise sont essentielles à la réussite du projet.

Quels sont les avantages supplémentaires de cette solution?

Il est souvent difficile de trouver la bonne personne pour le rôle de Scrum Master au début d’un projet et beaucoup choisissent d’engager un Scrum Master externe: mais pourquoi choisir cette option? Tout simplement  parce qu’un Scrum Master externe apporte une bouffée d’air frais au projet et peut contribuer à sa réussite en apportant de nouvelles idées et perspectives.

De plus, un Scrum Master externe dispose souvent d’une riche expérience acquise dans le cadre de divers projets et peut donc fournir des conseils et des astuces précieux. Il peut également agir indépendamment des structures et des hiérarchies internes, ce qui garantit une plus grande efficacité du projet. Dans l’ensemble, faire appel à un Scrum Master externe offre de nombreux avantages et peut être une décision judicieuse pour n’importe quel projet.

Conclusion

En un mot, si vous avez un projet que vous voulez mener à bien, engager un Scrum Master externe est une sage décision. Il possède les connaissances et l’expérience nécessaires pour diriger votre équipe et veiller à ce que tout se passe bien. Il peut, également, vous aider à résoudre les problèmes et à vous assurer que le projet reste dans les limites du budget et du calendrier. Ainsi, vous pouvez être sûr que vous obtiendrez le meilleur de votre équipe et que votre projet sera mené à bien. Alors, qu’attendez-vous ? Engagez un Scrum Master externe et faites de votre projet une réussite.  

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Créer de la valeur ajoutée pour les entreprises, les collaborateurs et les clients

La transformation agile n'est pas une fin en soi. Elle sert avant tout à créer de la valeur ajoutée pour l'entreprise, ses clients ainsi que ses collaborateurs. Une vision d’entreprise peut largement aider à mener et à orienter ce changement.

Voir grand ! Pourquoi une vision est si importante

Des mots en vogue comme transformation numérique ou agile bourdonnent dans de nombreuses têtes. Mais pourquoi les entreprises devraient-elles s’y intéresser et quel est le rapport avec la notion de une vision commune ? L’objectif commun à tous les deux consiste á créer de la valeur ajoutée au profit de l’entreprise, ses collaborateurs ainsi que ses clients et á rester compétitif dans un monde en plein bouleversement.

Avantages d'une vision d'entreprise

Commençons tout d’abord par une brève clarification des termes: la vision décrit une situation désirable vers laquelle les employés pourraient se projeter dans le futur. Cette soi-disant étoile du nord indique dans quelle direction une entreprise donnée souhaite se développer. Elle sert à la fois de motivation et de base de décision pour l’ensemble de l’organisation.

A travers l’image qu’elle reflète, une entreprise se distingue de ses concurrents par sa vision de l’avenir et peut renseigner sur la manière et la finalité de son activité ainsi que son positionnement. Il est, toutefois, décisif que la vision puisse susciter l’enthousiasme et l’adhésion de tous. Mais comment réussir à développer une vision stimulante de l’avenir ou à affiner une vision existante au niveau de sa propre entreprise?

Approches et méthodes

Comme pour tout processus, il faudrait commencer tout d’abord par une analyse de la situation prévalente. Les collaborateurs appartenant à toutes les categories professionnelles ont la possibilité de s’exprimer à ce sujet en donnant leurs points de vue lors d’entretiens ciblés. Cette approche présente l’avantage d’intégrer le plus grand nombre d’employés et de donner, ainsi, une image la plus claire et complète possible de l’entreprise.

La nouvelle vision de l’avenir peut être développée conjointement dans le cadre d’ateliers interhiérarchiques et interfonctionnels, en utilisant par exemple la méthode Walt Disney, les six chapeaux ou l’atelier du futur. En faisant recours délibérément à des méthodes créatives, on ouvre la voie à de nouvelles possibilités pour sortir des sentiers battus.

Car comme le disait déjà Einstein :

 

 » La folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat different. « 

 

Vision et transformation agile

Mais quel est donc le rapport entre une vision future et la transformation agile ? La comparaison entre l’état actuel des choses et la vision préconisée permet de mettre en exergue les actions que l’entreprise peut désormais entreprendre au niveau de ses modèles et  processus de travail actuels et de sa culture interne et de determiner où se situent les gaps correspondants.

Cela constitue ainsi la base des premières idées pour arrêter le programme des mesures nécessaires à la transformation agile. De plus, l’adoption  d’objectifs communs est de nature à faciliter l’adhésion des collaborateurs et des dirigeants aux  changements qu’implique toute transformation agile et à y participer.

Objectif de la transformation agile

L’un des principaux objectifs de la transformation agile est le renforcement des entreprises pour les rendre plus résilientes et plus compétitives et le moyen  d’y parvenir consiste principalement à simplifier les processus et les structures organisationnelles, en laissant ainsi la place à une prise de décision rapide dans le cadre de l’auto-organisation.

Pour ce faire, une nouvelle forme de leadership, qui encourage et exige un haut niveau de travail d’équipe et d’auto-organisation, est également nécéssaire. Il ne s’agit pas seulement d’un leadership situationnel, mais aussi d’un leadership fort dans lequel le supérieur hiérarchique se tient dans l’ombre de l’équipe, la soutient et la coache. Il en résulte une amélioration du niveau d’innovation et de l’engagement des employés ainsi que de la réactivité face aux changements sur le marché et/ou au niveau des besoins des clients.

Bien entendu, cela contribute largement à la satisfaction des clients et à la pérennité de l’entreprise. Il est cependant bien clair qu’un changement aussi profond que la transformation agile doit être bien planifié et accompagné, et ce afin de donner aux dirigeants et aux collaborateurs les moyens de l’implémenter et de le faire progresser.

Une vision de l’avenir comme moteur positif

Une vision claire présente par conséquent de nombreux avantages, que ce soit en d’une manière générale ou en ce qui concerne plus particulièrement la transformation agile. L’avantage le plus important, cependant, réside dans la focalisation sur un objectif commun que tout le monde tient à atteindre ensemble, d’où une forte concentration de l’énergie positive et une grande adhésion aux décisions bénéficiant du soutien de tous. De cette manière, chaque entreprise pourra avancer progressivement sur la voie d’un avenir plus  prometteur et porteur de réussite et de prospérité à long terme.

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Transformation agile dans l'environnement bancaire

La transformation agile exige une grande volonté de changer. Eveiller cette volonté chez toutes les personnes concernées n'est pas facile, surtout dans l'environnement bancaire, cela nécessite souvent un soutien externe.

Défis et solutions

Le changement est difficile pour la plupart des gens. Cependant, les obstacles à ce changement sont souvent, particulièrement, importants dans les entreprises trop traditionnelles et dans l’environnement bancaire, même si l’dée qu’une évolution inévitable vers la numérisation et l’agilité s’est imposée désormais dans ce secteur. Toutefois, il ya un certain nombre d’éléments qu’il faut prendre en consideration lors de l’introduction de la méthode de travail agile.

Analyse des parties prenantes et formation pratique

Il est primordial de commencer, dans un premier temps, à des fins d’analyse, par identifier et rencontrer toutes les parties prenantes.  De cette manière, elles peuvent être convaincues de la nécessité et de la faisabilité de cette transformation malgré les nombreuses réglementations qui caractérisent l’environnement bancaire. En effet, la transformation agile ne peut réussir que s’il existe une volonté de changement à tous les niveaux. Cela vaut en particulier pour la direction, où, comme dans de nombreux secteurs, une conception classique de leadership prévaut encore.

Pour les consultants externes qui accompagnent ce changement, il est donc particulièrement important d’asseoir une base de confiance. Cela peut se faire grâce à une communication réussie et à des formations pratiques, au cours desquelles, non seulement le savoir-faire, mais aussi l’approche pratique sont transmis et leurs avantages mis en évidence. Une formation intensive en amont permet en outre une meilleure compréhension du travail agile dès le départ. En fin de compte, ce sont surtout les résultats en constante amélioration qui constituent les meilleurs arguments.

Le coaching et le team building soutiennent la transformation agile

Un outil important pour l’accompagnement de la transformation agile, notamment dans les banques, est le coaching. Il a le mérite d’assouplir les anciens schémas de pensée afin d’améliorer l’acceptation des innovations. Cela est d’autant plus important que les connaissances préalables sur le thème de l’agilité peuvent varier considérablement et que les employés, ont par consequent, des attitudes différentes à cet égard. Par le biais d’un coaching individual ou de groupe, les consultants peuvent ainsi amener les tous les employés à un niveau commun.

Etant donné que le travail agile implique souvent la création de nouvelles équipes, il est donc indispensable de prendre des mesures de team building dès le départ, d’une part pour renforcer la confiance mutuelle entre les membres, et d’autre part pour travailler ensemble selon le nouveau modèle de travail. Parce que le travail agile fonctionne différemment dans chaque entreprise, il devrait et doit être façonné par les employés eux mêmes. Cela signifie, également, que les solutions sont élaborées par des consultants en collaboration avec les employés et la direction.

Accompagnement par des experts externes dans de nouveaux rôles

Si la direction est impliquée dès le début aussi bien au cours du processus que des formations, le risque d’une attitude de blocage de sa part peut être évité ou du moins minimisé. Les conflits au sein de l’équipe ou avec la direction peuvent être  plus rapidement identifiés et mieux résolus.

En plus d’une bonne préparation de l’équipe en place et de la direction, il est judicieux de faire appel à une expertise sous forme d’un soutien externe, par exemple en tant que Scrum Master, afin de mettre en place les processus nécessaires et habiliter les employés à sculpter eux-mêmes le changement. Quoi qu’il en soit, tout changement nécessite du temps mais aussi du soutien. La forme que prend  celui-ci varie, bien entendu, d’un cas à l’autre.

En conclusion, on peut dire que la transformation agile peut être très utile dans l’environnement bancaire, en particulier pour ce qui est des applications informatiques. La condition préalable est que les circonstances particulières de l’environnement bancaire soient prises en compte et que l’introduction de nouveaux modèles et processus de travail soit préparée et accompagnée convenablement.

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Kanban contre Scrum ? Quelle méthode mène au succès?

Kanban vs Scrum
Il n'est pas toujours facile de savoir quelle méthode agile est adaptée à quel projet. Nous essayons de comparer Kanban vs Srum.

Avantages et inconvénients des méthodes de travail agiles

Ceux qui décident de travailler avec agilité ont l’embarras du choix en matière de méthodes. Kanban, Scrum ou Lean Management ne sont que quelques-uns des mots-clés qui sont sur toutes les lèvres. Souvent, c’est Scrum avec ses sprints chronométrés avec précision et ses user stories que les responsables choisissent. La question de savoir si cette décision était la bonne, ne se pose parfois qu’après un long processus d’essais et d’erreurs. Comment éviter une telle erreur ?

Critères de décision pour les méthodes de développement agiles

Il n’y a pas de réponse généralement valable à cette question, mais certains critères peuvent aider à faire une réorientation au milieu d’un processus de travail. La meilleure façon d’expliquer cela est d’utiliser un exemple négatif dans le cas d’un choix entre Kanban et Scrum. Parce qu’il est également vrai dans le travail agile que les erreurs sont les meilleurs enseignants.

Dans notre cas, le client a été confronté au défi d’organiser une équipe qui travaillait sur différents sites et dont les participants ne parlaient pas tous la même langue. En d’autres termes, les meilleures conditions pour un travail agile. La tâche consistait à poursuivre le développement d’un produit en fonctionnement. Par conséquent, le choix de la méthode agile est tombé sur Scrum. Avec ses blocs clairement structurés, ses sprints et ses exigences clairement définies décrites dans les user stories, cette méthode est très populaire dans le développement de produits.

Adapter l’approche agile

Dans notre cas, ce qui constitue un avantage s’est avéré problématique: les exigences, qui étaient précisément adaptées à l’équipe, ne correspondaient pas au mandat de développement du produit. En outre, l’équipe a dû prendre en charge les opérations et le soutien en cours. En conséquence, des défauts critiques ont été ajoutés à plusieurs reprises aux tâches déjà existantes, dont le traitement ne pouvait pas attendre le prochain sprint. La charge de travail des membres ide l’équipe a augmenté, car ils se sentaient obligés de respecter leur engagement envers les user stories.

Un ajustement de la méthode s’est avéré nécessaire. Après mûre réflexion, la décision a été prise de mettre en œuvre la tâche avec Kanban. Dès lors, la poursuite du développement et l’exploitation en cours se sont déroulés sans problème. Mais pourquoi la méthode Kanban était-elle mieux adaptée que la méthode Scrum dans ce cas ?

Différence Scrum - Kanban

Il est logique d’examiner les différences fondamentales dans la méthodologie des deux approches. D’une part, nous avons Scrum. Il s’agit ici de définir des champs d’action précis pour une certaine période et de communiquer l’avancement des travaux au quotidien. Il n’est pas prévu que les exigences changent au cours d’un sprint ou que d’autres soient ajoutées, ce qui fonctionne merveilleusement bien avec une tâche définie avec précision et sans « facteurs perturbateurs ».

La méthode Kanban, d’autre part, consiste principalement à établir un flux continu de travail. À cette fin, les différents processus de travail, de l’idée à l’achèvement de la tâche, sont rendus visibles dans diverses colonnes dites Statut. Le point de départ est généralement un ensemble de questions en suspens classées par ordre de priorité, qui sont établies par les membres de l’équipe eux-mêmes. L’ingéniosité de cette méthode réside dans le fait que seul un certain nombre de tâches peuvent être répertoriées sous les différentes rubriques des tableaux, c’est-à-dire qu’il n’est pas possible de commencer un nombre quelconque de nouvelles tâches avant que d’autres n’aient été achevées

Avantages de la méthode Kanban

Cela conduit à l’achèvement des tâches, mais contrairement à Scrum, elle permet d’intégrer de nouvelles exigences / idées dans le processus. Bien sûr, la hiérarchisation des tâches et le suivi sont nécessaires afin de ne pas laisser de « cadavres de tâches » sur le chemin de l’achèvement. Le propriétaire du produit est responsable du suivi du processus continu afin de s’assurer qu’aucune tâche n’est laissée en suspens

Une autre différence est l’orientation des quotidiens. Alors que Scrum se concentre sur les membres de l’équipe, Kanban consiste davantage à organiser les tâches et à trouver des solutions aux problèmes qui surviennent.

Plus de flexibilité et un flux de travail plus élevé grâce à Kanban

Dans notre cas, il est devenu évident que Kanban devait être la méthode de choix car qu’elle répondait à deux exigences nécessaires à la réussite de la mise en œuvre au sens du client: il était possible d’alimenter les nouveaux problèmes eten se concentrant sur le flux de travail, elle garantissait que tant les activités planifiables à long terme que celles nouvellement ajoutées étaient menées à bien.

Ce que nous avons appris de cette expérience, c’est qu’il est important, dès le départ, d’examiner exactement quels facteurs jouent un rôle dans l’accomplissement d’une tâche afin de trouver la méthode appropriée. Conformément à l’esprit d’agilité et à la tolérance aux fautes qui y sont implicites, il faut avoir le courage de réviser et de reconsidérer une décision qui a déjà été prise prise s’il s’avère, après le lancement de l’application, que l’on s’est trompé dans le choix de la méthode.

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Résilient en temps de crise : Adaptatif ou plutôt agile ?

Resilienz Unternehmen
Face aux crises et aux changements rapides et disruptifs, les entreprises doivent pouvoir réagir de plus en plus rapidement. Comme pour les personnes, la résilience joue un rôle de plus en plus important. Mais comment peuvent-elles y parvenir ?

Comment les entreprises peuvent-elles se préparer à l'avenir

Dans un monde marqué par les crises et les changements rapides, la notion de résilience prend de plus en plus d’importance pour les entreprises. Mais que signifie la résilience dans ce contexte et comment ce concept issu de la psychologie peut-il être transposé dans ce contexte ? Si l’on se penche sur le sujet sur Internet, deux termes viennent rapidement à l’esprit : Adaptabilité et culture d’apprentissage innovante.

Prise en compte de facteurs externes

De ces termes, il n’y a qu’un pas vers le mot à la mode, l’agilité. Pendant longtemps, le travail agile a été considéré comme l’arme miracle pour rendre une entreprise suffisamment résistante aux crises afin qu’elle puisse réagir de manière adéquate aux changements rapides si typiques de notre époque et ainsi rester pérenne. Entre-temps, cette méthode de travail a perdu son aura de panacée. Ce qui reste cependant, c’est la nécessité de s’adapter rapidement aux nouvelles conditions afin d’être résilient.

Mais comment y parvenir au mieux ? C’est là qu’intervient le thème de l’organisation adaptative. Une perspective unilatérale à partir de laquelle une méthode de travail agile est introduite ne conduit généralement pas à l’amélioration souhaitée. Au lieu de cela, il faut considérer et prendre en compte, dans l’esprit de la pensée systémique, tous les systèmes, la complexité interne ainsi que les données externes comme les concurrents, les changements de marché, les guerres.

Résilience grâce à un changement de perspective

Ce qui est donc décisif, c’est un changement de perspective vers le méta-niveau, c’est-à-dire un regard extérieur sur l’entreprise et ses facteurs d’influence. De ce changement de perspective découlent d’autres possibilités et un potentiel d’amélioration devient visible. Il est toutefois faux de croire que ce potentiel ne peut toujours être exploité que par l’introduction d’un mode de travail agile. L’important est de trouver le moyen adapté à sa propre organisation.  En effet, ce n’est pas parce qu’une méthode comme le design thinking a été la solution parfaite à un problème que cette approche sera le moyen de choix la prochaine fois.

Si l’on revient à la question de départ, on peut dire qu’agile et adaptatif ne s’excluent pas l’un l’autre, l’agilité étant plutôt un élément permettant de concevoir une organisation adaptative. Toutefois, le passage d’une organisation classique ou agile à une organisation adaptative ne peut réussir que s’il tient compte non seulement des facteurs externes, mais aussi des facteurs humains tels que la culture d’entreprise, la communication et les collaborateurs.

Équilibre entre structure et flexibilité

Dans ce contexte, il est important qu’un équilibre entre structures et flexibilité se développe. Car c’est la seule façon de créer un cadre protégé dans lequel de nouveaux espaces créatifs s’ouvrent et des solutions se dessinent. Une entreprise peut ainsi se transformer durablement et se prémunir contre les influences extérieures, dans l’esprit de la résilience. Ce processus n’est jamais terminé. Ce n’est que lorsqu’une organisation continue à se développer qu’elle est protégée à long terme contre les influences disruptives du monde extérieur. La conclusion de la question agile ou adaptative est donc que l’agilité fait généralement partie d’une organisation adaptative, mais que ses méthodes seules ne sont pas toujours suffisantes et que les entreprises doivent toujours garder un œil sur l’ensemble lors des adaptations et des changements.

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La transformation agile commence par la tête

agile Transformation
Le thème de l'agilité et de la transformation agile est arrivé dans la plupart des entreprises comme une alternative aux processus de travail classiques. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, certaines erreurs persistent aussi bien chez les partisans que chez les détracteurs du travail agile.

Les six plus grands préjugés sur l'agilité

Le thème de l’agilité et de la transformation agile est arrivé dans la plupart des entreprises comme une alternative aux processus de travail classiques. Pourtant, jusqu’à aujourd’hui, certaines erreurs persistent aussi bien chez les partisans que chez les détracteurs du travail agile.

 

L’agilité est chaotique

Aujourd’hui encore, de nombreux décideurs d’entreprises pensent que travailler de manière agile signifie qu’il n’y a pas de responsabilités fixes. Il en résulte un chaos organisationnel que personne ne peut maîtriser. En réalité, la méthode de travail agile comporte également des objectifs qui doivent être atteints d’où l’importance de bien prendre le temps au début du projet pour définir son périmètre et ses objectifs dans les grandes lignes. L’avantage de la méthode agile c’est qu’il n’y a pas de raison de blâmer qui que ce soit et que la focalisation sera uniquement sur la résolution du problème.

Si j’utilise des méthodes agiles, je suis agile

Une autre fausse idée qui consiste à croire qu’il suffit d’introduire des méthodes agiles comme Scrum ou un tableau Kanban pour pouvoir profiter des avantages du travail agile. Mais l’agilité va bien au-delà. La condition préalable de la réussite de la transformation agile c’est qu’elle soit intégrée dans les objectifs de l’entreprise. Ce n’est qu’ainsi qu’un état d’esprit agile  peut se développer chez les collaborateurs et la direction de l’entreprise.

L’agilité ne fonctionne que pour le développement de logiciels et pour les start-up

Aucun Doute que les méthodes agiles proviennent du secteur du développement logiciel Cependant, on voit désormais Scrum utilisé dans de nombreux domaines que ce soit industriels, hardware ou encore éducation   . En  effet, l’agilité est une affaire de mentalité ce qui  signifie avant tout que tous les collaborateurs doivent être prêts à prendre des responsabilités et s’adapter en fonction des tâches à résoudre. Les entreprises peuvent ainsi mieux réagir à des circonstances qui peuvent submerger très rapidement.

Le travail agile est la réponse à tout

Inversement, cela ne signifie pas que le travail agile est judicieux pour toutes les entreprises ou toutes les tâches. Si les structures et les processus existants fonctionnent bien, il n’y a pas de raison en soi de les adapter, car le changement provoque des troubles et doit être accompagné. Un examen régulier de l’organisation existante est toujours utile, car comme l’a montré la pandémie Corona, les circonstances peuvent changer rapidement.

La transformation agile se fait en trois mois

100% faux, ça serait trop beau ! Un projet mal spécifié pourra être raté, peu importe la méthode choisie. L’expérience de la pandémie avec  les adaptations nécessaires qu’elle a entraînées ont montré que le changement prend du temps. Idem, pour l’introduction de la méthode de travail agile. Ce ne sont pas seulement les processus qui doivent être adaptés, mais toute la culture d’entreprise qui doit être transformée. La transformation vers le mode  agile est un processus permanent, au cours duquel le récit existant dans chaque entreprise doit être réélaboré et développé.

L’agilité n’a plus besoin d’un leadership

Avec cette dernière erreur, la boucle est bouclée. Car bien sûr, les organisations agiles ont besoin de leadership. Toutefois, la conception du leadership est différente. Il fait partie de l’équipe et devient un coach, créant ainsi les conditions-cadres afin de permettre aux  membres de l’équipe de réaliser leur travail avec le moins de perturbations possibles. Le plus important dans cette approche c’est d’avoir une communication d’égal à égal et une tolérance pour les erreurs.